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174. Louis Pellet, écrivain (1927-2018).

Publié le 03 juin 2018 dans Les grandes figures combières d'autrefois

Louis Pellet.

    Louis Pellet, ancien professeur et écrivain, nous a quitté cette année 2018. Il était né en 1927, de parents qui habitèrent longtemps l'Afrique du nord où ils tenaient une entreprise agricole. C'est là-bas même où le jeune Louis put connaître la vraie personnalilté de son père qui, en tant que nouveau colon, ne faisait qu'imiter ses prédécesseurs pour mener les indigènes à sa manière, c'est-à-dire plus ou moins à la baguette. Ce milieu n'eut pas l'heurt de convaincre notre jeune homme qui préféra rentrer dans sa Vallée où il fut élevé par ses grands-parents.     
    Louis Pellet, suite à sa retraite, passant sa vie entre l'Espagne et la Vallée, l'hiver en Espagne - il n'aimait pas la neige, le malheureux! - l'été à la Vallée, se décida à raconter ses mémoires. Il le fit dans quatre romans autobiographiques qui ont pour titres, parus dans l'ordre: Magui - Fils de Colon - La Rencontre - Une place au soleil. Le premier de cette série, Magui, raconte avec une émotion et une sensibilité étonnantes son grand amour d'enfance. C'était du sérieux.     
    Louis Pellet, déçut de la réception mitigée de ses ouvrages par le public combier, se tourna alors du côté du roman. Il écrivit en ce sens: Gabrielle en 2097, une autre Martina. Dans ce cinquième opus transparaît son amour immodéré du tennis, et son admiration voire sa passion non dissimulée pour la jeune Martina Hingis. Un ouvrage qui vous tombera naturellement des mains si vous n'êtes pas un amateur passionné de tennis!     
    Après ces cinq expériences qu'il estimait peu convainquantes, l'auteur posa sa plume. Avait-il tout dit ? Faute de succès ne tenait-il plus à affronter un public froid et indifférent, voire même parfois agressif ? On ne sait. Toujours est-il que Louis Pellet disparu du monde littéraire pour poursuivre sagement et tranquillement ses transhumances annuelles.     
    C'était un homme qui, selon ses dires, pouvait être considéré comme riche. Il avait beaucoup investi et prospéré en Espagne à l'époque où tout le continent se precipitait en ce pays et achetait les cent milliers d'immeubles que les promoteurs mettaient à leur disposition à la vitesse grand V! Et pourtant, dans le fond, il restait modeste et discret. Ce fut un grand plaisir pour nous de le fréquenter.