Un bel arbre en bordure de la clairière où se trouvaient autrefois le Chalet Brûlé Neuf, dit plus tard simplement Chalet-Neuf.
J’ai voulu revoir une fois encore le Chalet Neuf où mon arrière-grand-père, Arsène Lamy, avait fromagé autrefois, à la fin du XIXe siècle. Hélas, il n’en restait rien, juste l’emplacement était-il encore marqué par des tas de pierres et les inévitables arbres qui avaient poussé à l’abri de celles-ci. Le temps avait parfaitement accompli son œuvre. Non seulement il n’y avait plus aucun reste de charpente visible, mais encore il était difficile de retrouver la disposition des différentes pièces du bâtiment. Le tout était d’autant plus désolant qu’on pouvait se poser la question, à voir ces ruines et ce que le temps est capable d’accomplir, si tous les chalets de la région, un jour ou l’autre, n’allaient pas en passer par là, reléguant définitivement dans le passé notre bonne vieille civilisation d’économie alpestre.