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14. Le goût du vacherin reviendra avec l'automne

Publié le 21 décembre 2011 dans Pour une histoire du vacherin Mont d'Or pas plus triste qu'il ne le faut!

Le grand Cassis en train de lever des sangles. Mis à part ça, on dit tout aussi bien un "leveur de sangles", qu'un "sanglier"!

    Que se passe-t-il en 1974 en ce qui concerne le vacherin. Mac nous renseigne dans un article 24 H. du 21 août 1974:
    "Mais, répétons-le, le goût du vacherin revient avec l'automne, avec les laits gras au moment où, dans beaucoup de laiteries jurassiennes, on ne dispose pas plusieurs fois des 400 litres pour façonner une seule pièce de gruyère. Le vacherin, qui requiert quant à lui, 7 à 9 litres par pièce, est donc le bienvenu. Des kilomètres de sangle sont prêts et les spécialistes ont précisément raclé les sapins abattus pour prélever la jeune écorce qui touche directement à l'aubier. Sans cette écorce, le vacherin n'aurait pas son accent combier. Pourquoi ne pas le dire, on a bien essayé de substituer à la sangle de sapin, une ceinture, une sous-ventrière de plastique. Execllent résultat quant au maintien de la forme mais adieu le goût essentiel!"
    En ce qui concerne le tonnage, les progressions se poursuivent. On en fut ainsi avec une production de 876 574 kg lors de la saison 1973-1974.