Fenimore Cooper (1789-1851).
La musique des montagnes a quelque chose de particulier et de sauvage, elle a probablement reçu ses sinspirations de la grandeur des ob jets qui l'entourent. La plupart des sons participent du bruit des échos; ce sont des notes élevées mais fausses, telles que les sons que les rocs renvoient aux vallées quand la voix s'élève au-dessus de sa clef naturelle afin d'atteindre les cavernes et les sauvages retraites de précipices inaccessibles. Des sons semblables rappellent promptement à l'esprit les vallons, les montagnes, la magnificence parmi laquelle ils furent primivement entendus, et puis, par une irrésistible impulsion, le coeur met au rang de ses plus fortes sympathies celles qui sont mêlées aux souvenirs délicieux de notre enfance.