William Vance, avec ses hommes de mer, capitaines, lieutenants ou simples matelots, sait nous faire pénétrer en un monde où le terrifiant est souvent de mise. Tempêtes sur tous les mers et océans du globe, pluie, brouillard, voire neige, on connaîtrait presque le désespoir d'être pris dans ces sautes d'humeur des éléments pris de folie. Sais-tu alors encore où est le bas et le haut. Es-tu sur l'océan ou déjà sous les eaux. Tout se mélange. Et toi tu es tout petit, tu es minuscule, tu n'es rien. Et ta mort ne sera rien non plus.
Vance sait rendre à merveille ces sentiments que tu peux quand même savourez au chaud, au pied de ta cheminée que tu as allumée parce que soudain, il te semblait que le froid t'avait saisi. C'est cela, en fait, le pouvoir de la bande dessinée. De la bonne BD, tandis qu'il y en a en fait tellement de mauvaises qu'il t'arrive de vouloir décrocher. Pas aujourd'hui, pas demain, jamais peut-être. Car il faut toujours laisser sa chance à nos dessinateurs de s'améliorer pour nous livrer leur chef-d'oeuvre.
Il y a longtemps que Vance nous avait propos ce qu'il y a de meilleur. Mais ici la mer, et non pas ce chiffre étrange de XIII!
