Un joli territoire pour les Charbonnières.
On découvrira ci-dessous quelques éléments sur les pâtures d'automne aux Charbonnières, soit les records. Il est évident que les registres des procès-verbaux de ce village en disent plus long sur ce sujet, et surtout pour le XVIIIe siècle. Une étude pourrait être faite, qui permettrait de mieux pénétrer dans les subtilités de cet ancien mode de vivre.
On sait les difficultés de ce village avec ceux du Séchey. Une fois au moins avec le Pont, et plusieurs fois avec les forains qui n'étaient pas toujours des faciles à vivre, ayant un peu trop, de leur situation dominante, l'impression d'être les maîtres du monde, tout au moins de jouir d'une situation privilégiée à partir de laquelle ils pouvaient se permettre sans conséquence quelques petites entorses aux règlements.
Les problèmes des records se posaient aussi pour les Cernies, et surtout pour le Bonhomme, à l'époque avec une ferme et des champs que beaucoup du village auraient pu envier. Ceux-ci aujourd'hui sont tous retournés à l'état de pâturage, mais alors on les fenait, on y faisait les regain ou l'on y laissait de l'herbe en vue de la dernière pâture. De telle manière que les Rochat-Mouïson étaient tenus, même avec leurs propriétés de cette zone périphérique, d'accepter que cela soit bel et bien pris en compte.
Que d'histoires, que de bringues. Mais aussi, à l'automne, quel plaisir de voir le grand troupeau général pâturer librement dans tous les champs du village.
On trouvera en annexe un court texte de Samuel Rochat sur cette belle coutume.