Daniel Aubert, en 1943, avec sa thèse sur la géologie de la Vallée de Joux, se chargera de tout nous expliquer concernant les anciens glaciers de la Vallée de Joux, le principal et les secondaires descendus du Mont-Tendre ou du Risoud. Quelque 6 ans plus tôt paraissait dans la FAVJ (le 29 juin 1937), un article signé Cl. S. On peut imaginer que cet auteur quasi anonyme avait puisé sa matière, une bonne syntèse sur le problème, dans les matériaux préparatoires de notre professeur.
Tout cela se tient. Il est très difficile néanmoins de penser avoir une couche de 350 à 400 mères au-dessus de notre tête. Comme aussi on peine à s'imaginer qu'un grand lac occupait autrefois une surface de beaucoup plus grande qu'aujourd'hui. Tout cela est certes expliqué de manière scientifique, il n'y a à douter, néanmoins notre esprit n'est pas apte à imaginer des situations semblables. Nous, ce qu'on veut, c'est un lac tel qu'il se présente aujourd'hui et des champs, et des pâturages sur nos côteaux. Pour les sapins, au vu de ce qu'il se passe aujourd'hui, que dire ?
