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28. La Vallée de Joux aux Editions du Griffon, deuxième édition, photos de Max.F. Chiffelle, texte de Charles-Adrien Golay, 1958 - sans texte -.

Publié le 11 octobre 2013 dans Les classiques touristiques de la Vallée de Joux

Une nouvelle image de couverture, d'après une aquarelle de Pierre Aubert.

    Nouvelle édition pour un classique qui verra trois versions différentes. Celle-ci est la seconde. Photos pour l'essentiel identique à la première, de Max F. Chiffelle, texte de Charles-Adrien Golay, journaliste. 
    Ce dernier était bien connu à la Vallée de Joux, région dont il était naturellement originaire et qu'il affectionnait tout en demeurant à l'extérieur. Charles-Adrien Golay avait un faible pour la gastronomie, et surtout pour le vacherin. C'est d'ailleurs lui-même qui avait concocté l'extraordinaire dépliant pour le vacherin Mont-d'Or, vers 1952, tiré à part sauf erreur du journal Pour Tous, si d'aucuns se souviennent de cette publication toujours tirée en sépia. 
    Charles-Adrien Golay nous livre donc ici un texte plein d'affection pour sa région d'origine. Ce fascicule, Trésors de mon pays no 84, Neuchâtel, Editions du Griffon 1958, est de 60 pages au total, dont les pages 1 à 28 pour le texte. Les photos, noir/blanc sont superbes, et surtout imprimées selon le magistral procédé de l'époque. Un spécialiste de l'édition vous dira en quoi il consistait, simplement que cette qualité un jour disparaîtra pour ne plus vous laisser qu'un noir et blanc offset franchement médiocre. 
    Notons encore qu'il existe un tirage spécial de cette deuxième édition. Il s'agit d'une plaquette réalisée spécialement pour l'entreprise LeCoultre du Sentier, avec les pages 63 à 76 pour le texte, et 77 à 100 pour les photographies. Toujours naturellement selon le même procédé, témoignage incroyablement important de la marche d'une usine à cette époque. Où l'on voit notamment Jean Lebet présentant le millionomètre construit par Antoine Le Coultre en 1844 - un double aurait paraît-il été construit par son frère, à moins que ce frère lui-même ait construit les deux exemplaires, l'histoire est retorse ! - et le beau Doudy à la machine à mesurer par coordonnées SIP. Bref, une impressionnante galerie de figures vraiment combières fixées à jamais par ces clichés d'importance. 
    Notons encore que l'OTVJ, à chacune de ces publications du Griffon, commandait un certain nombre d'exemplaires qu'il revendait avec un léger bénéfice, de quoi alimenter un temps soit peu la caisse qui ne déborda jamais !