Une Sidal parmi tant d'autres...
En ce temps-là, Sidal, la druidesse, s'apprêtait à fêter le solstice d'hiver. Ainsi qu'il est de coutume chaque année, elle a affilé la faucille d'or au manche garni de précieux cabochons et lavé dans l'eau lustrale la toile de fin lin que les novices étendent au pied des chênes pour recevoir la cueillette de gui. Soigneusement elle s'est purifiée, baignant dans la fontaine sacrée de la grande clairière ses cheveux plus blancs que la neige des hauts sommets. Puis, croisant sur sa longue robe blanche ses mains déchrnées où la vieillesse fait saillir les veines, elle s'est retirée au plus profond de la forêt,, dans le bosquet consacré à l'effrayant tentateur.